Si les études occupent une place centrale, beaucoup de nos étudiants et étudiantes consacrent leur temps libre à des occupations sportives… et parfois même, à des compétitions de haut niveau. Avec le statut sportif de haut ou bon niveau (SHBN), l’université leur permet de conjuguer études universitaires et pratique sportive. Rencontre avec deux étudiantes bénéficiant de ce statut : la cavalière Axelle Folleau et la patineuse Dorcas-Odile Nouga, toutes les deux en Licence 3 Gestion parcours Entrepreneuriat et développement d’affaires à l’UFR SEGGAT.
Des étudiantes investies dans leur discipline sportive
Axelle est cavalière depuis son plus jeune âge : « Je monte depuis que j’ai 3 ans, j’ai toujours eu des chevaux et je fais des concours internationaux en France, cela me permet de me confronter à un niveau élevé. » L’équitation occupe une place importante dans sa vie. « Quand je ne suis pas en cours, je suis à cheval ! » explique-t-elle. Titulaire du galop 7, Axelle concourt en saut d’obstacles et évolue dans l’écurie d’un cavalier professionnel. Souhaitant s’orienter dans la finance, elle veut « garder un pied » dans le monde du cheval. « Ces deux domaines se lient bien : les projets et les structures demandent souvent des fonds, c’est pourquoi j’aimerais les concilier ».
Dorcas-Odile a commencé le patinage à l’âge de 4 ans. Elle évolue dans le club de Caen (ACSEL Caen) au niveau national. Elle prépare actuellement le championnat de Normandie qui se tiendra à la mi-mai. « Je vais à la patinoire au moins une à deux fois par jour pour m’entraîner sur la glace, mais aussi pour faire de la préparation physique – exercices, étirements ou même de la danse. » Investie dans son club, elle donne aussi des cours en initiation tous les lundis soir. Le patinage est pour elle une activité quotidienne depuis l’école primaire : « Ayant été détectée très jeune, j’ai rejoint le groupe “intensif” assez tôt. À dix ans, je passais déjà mes soirées à la patinoire ».
Le statut SHBN, pour concilier études supérieures et sport de haut niveau
Ces deux étudiantes bénéficient du statut SHBN, qui permet d’organiser leur agenda entre les cours à l’université et les séances d’entraînement sportifs. C’est en s’inscrivant à l’université qu’Axelle a découvert la possibilité d’acquérir ce statut. En joignant son planning d’entraînement à son dossier administratif, elle a pu adapter son emploi du temps au moment de l’inscription pédagogique. « Le statut m’a permis d’intégrer les groupes de TD que je voulais, j’ai donc concentré mes heures de cours en début de semaine, pour pouvoir monter à cheval les autres jours. »
Dorcas-Odile, quant à elle, patine tous les jours – avant, après et entre ses heures de cours : « J’essaie de patiner au moins deux fois par jour. Mes journées sont bien remplies : à 7h du matin, je suis déjà sur la glace ». Habituée à fréquenter les salles de classe et la patinoire au quotidien, le statut SHBN lui permet surtout un suivi particulier, dans les périodes de préparation aux compétitions. « Les profs nous aident à rattraper les cours dont on a besoin si on est absents à cause du sport, » explique-t-elle. Pour Axelle, ce statut permet un équilibre. « Le fait de pouvoir concilier les deux m’impose un cadre et m’oblige à rester organisée. C’est une dynamique que j’entretiens au quotidien ».
